Accéder au contenu

LA TAPY - 2019 - PROJET DROSOPHILA SUZUKII 2

  • Cerise
  • Itinéraire technique
  • LA TAPY
  • Génétique végétale

Cet essai intervient dans le cadre du projet CASDAR Ds2. Son objectif est de tester la viabilité du filet périphérique dans la protection des cerisiers contre les mouches, en addition à un stratégie insecticide de référence ou en substitution à un traitement.

 

Date de publication

septembre 2020

Nombre de pages

23 pages

Format

pdf

Poids

1 Mo Mo

Drosophila suzukii (Matsumara) (Diptera : Drosophilidae) est originaire d’Asie. Identifiée officiellement en France en 2010, elle cause des dégâts dans les cultures dès 2011. Les pertes causées par D. suzukii dans les cultures sont importantes ; les fruits infestés ne peuvent pas être récoltés et dans les cas de fortes pressions, la récolte entière est abandonnée. 
En verger de cerisiers, les stratégies de protection conventionnelles ont une efficacité variable, insuffisante dans les cas de forte pression du ravageur. Les méthodes de prophylaxie peuvent permettre de diminuer la pression du ravageur mais ne suffisent pas à maintenir les dégâts sous un seuil économiquement acceptable. Il n’existe pas à l’heure actuelle de méthodes alternatives dont l’efficacité aurait été démontrée, si ce n’est les filets (mono parcelle ou mono rang), qui nécessitent des investissements importants de l’ordre de 50 000 à 100 000€ par hectare
C’est pourquoi la possibilité de vergers entourés de filets périphériques (< 50 000€/ha), est un compromis qu’il apparaît indispensable d’évaluer. Les filets périphériques pourraient diminuer la pression du ravageur en limitant les entrées de D. suzukii sur la parcelle et en gênant ses déplacements entre la parcelle et les zones refuges. Ils peuvent être installés autour de vergers existants, en particulier les vergers en gobelets (80 à 99% des vergers, selon les régions (Agreste, 2015)). Leur installation nécessite des investissements moins importants que les deux systèmes présentés précédemment, et ils nécessiteront a priori moins de réparations, la partie la plus fragile des filets mono-parcelle étant le toit. De plus, des résultats encourageants ont été obtenus en Italie et en France (non publié). Il paraît indispensable d’acquérir des références sur l’efficacité des filets périphériques, leurs effets secondaires, les stratégies pouvant être mise en œuvre dans ces vergers et l’intérêt technico-économique pour les producteurs d’installer de telles structures.