Date de publication
octobre 2019
Nombre de pages
5 pages
Format
Poids
92 Ko Mo
L’objectif de l’essai mis en place est de mesurer l’impact des différents couverts sur l’évolution des caractéristiques du sol au cours de la saison en termes de disponibilité en eau. Mais aussi de caractériser l’impact des différents couverts sur la culture en termes de besoins/restitution en eau. Ceci par le paramétrage de nouveaux outils de pilotage de l’irrigation en raisin de table qui permettra de comparer l’efficacité et l’adaptabilité de trois systèmes de pilotages de l’irrigation via des sondes tensiométriques, des sondes capacitives et un modèle de prévision.
Concernant l’irrigation, les vignobles étaient traditionnellement approvisionnés de façon gravitaire. Ces techniques ont longtemps limités le développement d’autres alternatives permettant la systématisation de la distribution de l’eau, ou son pilotage adéquat. La démocratisation des systèmes d’irrigation localisée, notamment l’arrosage par goutte-àgoutte, s’est intensifiée dans le début des années 90, principalement pour sa capacité à économiser l’eau. Actuellement, il s’agit du mode d’irrigation le plus répandu dans le monde (Ojeda et Saurin 2014).
En 2017, un appel à projets de l’Agence de l’Eau Rhône-Méditerranée et Corse a été déposé par le Domaine Expérimental La Tapy, en collaboration avec différents instituts et entreprises. Ce projet comprend plusieurs axes d’études qui vise à lutter contre les pollutions agricoles et les pesticides (diminution des intrants phytosanitaires, en particulier de l’azote et des herbicides), ainsi que d’atteindre l’équilibre quantitatif des milieux (réduction des prélèvements, économie d’eau). Le présent essai a débuté en 2017 et vise à proposer une réduction des besoins hydriques et azotés du raisin de table par l’installation et la gestion d'un couvert végétal adapté à la production. Il est mené en collaboration avec différents instituts et
entreprises. Il tiendra non seulement compte de l’intérêt économique des exploitations (production et qualité de la récolte), mais surtout de l’intérêt agronomique et environnemental sur le long terme.