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LA TAPY - COMPTE-RENDU 2017 - RAISIN DE TABLE - VARIÉTÉS RÉSISTANTES - RT.0176.17

  • Itinéraire technique
  • LA TAPY
  • raisin de table
  • Vigne

Date de publication

octobre 2019

Nombre de pages

4 pages

Format

pdf

Poids

44 Ko Mo

L’objectif premier de cette étude est de confronter le caractère de résistance d’une variété de raisin de table à un environnement non confiné, de type producteur. Il s’agit en outre de quantifier le degré de résistance génétique acquis par ces variétés (le pyramidage ne garantissant en rien le degré d’efficacité de la résistance). Parmi ces 30 variétés, il existe 10 anciennes générations de variétés résistantes qu’il convient de qualifier.

Les programmes de sélection de variétés résistantes ont été lancés en 1974, faisant appel à l’hybridation de Vitis vinifera et de Muscadinia rotundifolia (Bouquet et al, 2002). Ils sont à la base des programmes RESDUR (initié en 2000 et géré par l’INRA de Colmar pour les variétés de cuve), et TABLE-RES mené par l’Unité Mixte Technologique Geno-Vigne et l’unité ‘Diversité et adaptation des plantes cultivées’ (INRA Montpellier), initié en 2007 sur les variétés de table (Rousseau 2013 ; Le Cunff 2014).

Ces deux programmes faisant appel au pyramidage des gènes de résistance afin d’en assurer la durabilité (Rousseau 2013 ; Le Cunff 2014). Les premiers croisements obtenus par l’UMT Génovigne, génétiquement aboutis en terme de résistances, mais inintéressants d’un point de vue variétal, ont été observés pour la première fois en vignoble en 2014 (Le Cunff et al. 2017 ; Lesniak et al. 2017). Parmi eux, les plus prometteurs ont été croisés avec la variété Centennial Sl. en 2015, et ont donné naissance à 20 nouveaux individus potentiellement intéressants d’un point de vue variétal (Le Cunff et al. 2017; Lesniak et al. 2017).

En 2017, un appel à projets de l’Agence de l’Eau Rhône-Méditerranée et Corse a été déposé par le Domaine Expérimental La Tapy, en collaboration avec différents instituts et entreprises. Ce projet comprend plusieurs axes d’études qui vise à lutter contre les pollutions agricoles et les pesticides (diminution des intrants phytosanitaires, en particulier de l’azote et des herbicides), ainsi que d’atteindre l’équilibre quantitatif des milieux (réduction des prélèvements, économie d’eau).

Le présent essai a débuté en 2017 et vise à proposer une réduction des recours aux intrants phytosanitaires via la sélection variétale. Il tiendra non seulement compte de l’intérêt économique des exploitations (production et qualité de la récolte), mais surtout l’intérêt agronomique et environnemental sur le long terme.