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RESULTATS 2018: DES FLEURS SUR LE RANG POUR LIMITER LES RAVAGEURS

  • Agriculture biologique
  • GRAB
  • Agroécologie-HVE
  • Biodiversité
  • Protection des cultures

Date de publication

décembre 2018

Nombre de pages

6 pages

Format

pdf

Poids

577 Ko Mo

L’objectif de cet essai est d’adapter la stratégie des bandes fleuries au contexte particulier des parcelles agroforestières. Un certain nombre de ravageurs est commun aux cultures légumières et fruitières (pucerons, lépidoptères) ; il est donc possible d’envisager des bandes fleuries qui puissent jouer un rôle sur les cultures annuelles (légumes) et pérennes (arbres fruitiers).

Les résultats du CASDAR agroforesterie 2009-2011 montrent bien l’intérêt de l’agroforesterie pour améliorer l’efficacité agroécologique des systèmes agroforestiers, mais les bandes fleuries sur le rang, qui n’ont pas été étudiées jusqu’à présent, pourraient, en augmentant la complexité du système et en multipliant les possibilités de gîte pour les auxiliaires, s’avérer intéressantes dans ce contexte. Parmi les espèces plantées en 2016, certaines ne se sont pas maintenues (pissenlit, mélilot, carotte, fenouil) ou mal (mauve). L’occupation du sol en deuxième année a été très satisfaisante pour l’achillée, la potentille, la rue.

Pour la tanaisie, l’installation en première année est très bonne, et doit être confirmée. La couverture du sol assurée par l’alysson, le sainfoin et la mauve est modeste, de sorte que les adventices se développent sur ces parcelles. Globalement, environ 85% des auxiliaires échantillonnés sur les différentes espèces végétales sont des prédateurs généralistes (araignées, forficules, punaises prédatrices) qui peuvent contribuer à la régulation de nombreux ravageurs. L’achillée, la centaurée, l’alysson et la marguerite sont les espèces les plus intéressantes si on considère les populations globales d’auxiliaires.

En considérant les auxiliaires spécifiques, l’achillée, la centaurée, la marguerite sont les espèces les plus favorables. L’achillée et la marguerite hébergent des pucerons, ces espèces peuvent donc servir de plante-relais. La potentille, qui avait montré un potentiel intéressant vis-à-vis des auxiliaires en 2017 est apparue moins favorable en 2018.