Depuis 2010, Drosophila suzukii, un nouveau ravageur qui s’attaque à la cerise inquiète la profession. Compte tenu de la similarité de son cycle biologique avec celui de la mouche de la cerise, l’utilisation de produits naturels pourrait s’avérer doublement utile.
Date de publication
décembre 2018
Nombre de pages
4 pages
Format
Poids
155 Ko Mo
Mise en place de répulsifs
Dans la recherche de méthodes de lutte ou de protection face à Drosophila
suzukii, nous testons des huiles essentielles en diffusion passive dans l’objectif de faire fuir la mouche. Les huiles essentielles les plus prometteuses d’après les screening des années précédentes (HE d’ail,
de girofle et de Lemongrass), ont été reprises en 2018, seules ou en mélange à 1% et à 0.1%.
L’effet répulsif le plus intéressant a été observé pour le mélange de ces trois
huiles essentielles à 1%. Les écarts types sont encore importants cette année malgré l’augmentation du nombre de répétitions dans notre dispositif comparé à 2017.
En parallèle de cette évaluation, un test d’efficacité de diffusion passive de ces mêmes huiles essentielles, seules ou en mélange, ont été comparées. Les huiles essentielles sont disposées tous les 5 jours sur deux supports éponge par arbre, 15 jours avant récolte et diffusent dans la frondaison des cerisiers jusqu’à la récolte. Le mélange de ces trois huiles essentielles à 1%
permet de diminuer de 40% le nombre de cerises piquées par rapport aux arbres témoin.
Cependant aucune différence statistique n’apparaît du fait de la grande hétérogénéité des résultats. L’efficacité de ce mélange n’est donc pas validée.
Recherche d’insecticides
Un autre essai a été réalisé avec différents produits naturels (Spinosad, Neem, pyrèthre…) comme les années précédentes. La pression en mouches, aussi bien drosophile que mouche de la cerise, fut à nouveau trop faible à la récolte pour pouvoir conclure sur l’intérêt de ces produits.