Date de publication
décembre 2020
Nombre de pages
6 pages
Format
Poids
1 Mo Mo
L’objectif de l’essai est de comparer l’effet sur la culture de deux fertilisations sur une culture de salade d’hiver, une fertilisation avec un engrais complet et une fertilisation avec une impasse en P et K. Le comportement de 4 variétés dans ces deux modalités de fertilisation est évalué.
En maraîchage, des outils sont disponibles pour raisonner les apports d’azote en fonction de la disponibilité dans le sol et des besoins de la culture (Nitratest, Pilazo). Pour les autres éléments, phosphore (P) et potassium (K) notamment, peu de références existent pour raisonner les apports. Le phosphore et le potassium sont des minéraux qui ont la capacité de se fixer dans le sol. Le pouvoir de fixation du sol qui dépend de la teneur en argile pour la fixation du K et de la teneur en fer, aluminium et carbonates pour le P peut entrer en compétition avec les racines pour le prélèvement de ces éléments (COMIFER et al., 2019). Ainsi, en l’absence d’outil adapté pour raisonner les apports de P et K, ceux-ci sont réalisés pour placer les cultures en conditions de confort pour ne pas risquer de pénaliser la quantité et la qualité de la production. Ces apports répétés au fil des ans conduisent à une accumulation des éléments P et K dans les sols. En pratique aujourd’hui beaucoup de producteurs maraîchers ne font pas d’apports de P et de K pour leur culture de salade, la culture se développe alors à partir des éléments déjà présents dans le sol, dont les reliquats d’engrais de la culture d’été. Cet essai s’inscrit dans le projet REVEIL qui vise à optimiser les apports en P et K en culture de laitue et de tomate en sol par une meilleure prise en compte de la disponibilité de ces éléments dans le sol et également des besoins des cultures.