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Utilisation des macroorganismes en culture de gerbera fleur coupée

  • CREAM
  • fleurs et feuillages coupés

Intervention du CREAM lors du séminaire 2.ZERHO, du 21 au 23 octobre 2024, des partenaires ASTREDHOR, ARMEFLHOR, INRAE et Chambre d’agriculture des Alpes-Maritimes. Le projet Ecophyto DEPHY EXPE 2.ZERHO «ZERo pesticides et outils télématiques pour les systèmes HOrticoles » a été retenu pour 6 années d’expérimentation et de partage de connaissance entre partenaires, avec les institutions agricoles, sur les sites producteurs choisis et dans le cadre des réseaux Dephy fermes et différents GIEE. https://ecophytopic.fr/dephy/concevoir-son-systeme/site-chambre-dagriculture-des-alpes-maritimes-cream-station-2zerho

Date de publication

octobre 2024

Nombre de pages

15 pages

Format

pdf

Poids

2 Mo Mo

L’objectif du projet 2.zhero porté par l’UMR ISA (Institut de Sophia Antipolis) de l’INRAE en partenariat avec le CREAM et ASTREDHOR est de mettre au point des stratégies de protection des cultures horticoles combinant différents leviers afin de réduire significativement les IFT. Au cours des six années du projet le CREAM a cherché à mettre au point une stratégie de protection du gerbera fleur coupée en rupture avec les pratiques actuelles, basée sur la lutte biologique par augmentation et par conservation, excluant l’utilisation de pesticides de synthèse.

Le gerbera est inféodé à de nombreux ravageurs et maladies et l’on peut enregistrer des IFT annuels de 115 dans des systèmes de production conventionnels. La difficulté de la mise en place de la lutte biologique sur cette culture réside dans le fait qu’elle reste en place pendant 2 ou 3 ans et que la pression exercée par les bioagresseurs est récurrente tout au long de l’année.

Le démarrage de la culture mi-juin complique également l’installation de certains macroorganismes auxiliaires, les conditions climatiques n’étant pas optimales. Différentes techniques, comme le nourrissage et la lutte biologique par gestion de l’habitat ont été utilisées de favoriser l’installation de certains auxiliaires dans la culture. L’enregistrement régulier des données épidémiologiques et de production a permis de mettre en évidence des facteurs de blocage pour l’utilisation de macro-organismes et dans certains cas des possibilités de contournement de ces freins.